ALENA

L’accord de libre-échange du Canada avec les États-Unis et le Mexique, l’ALENA, n’a pas aidé les fermières. L’UNF s’est opposée à l’ALENA lors de sa première négociation, car celle-ci s’est déroulée en secret, sans consultation du public canadien.

Lorsque les États-Unis ont annoncé la réouverture de l’ALENA, l’UNF a examiné une série d’indicateurs clés pour déterminer si la situation des fermiers était meilleure aujourd’hui qu’avant l’accord de libre-échange avec les États-Unis. Voir la fiche d’information de l’UNF sur l’ALENA.

Lorsque l’accord initial de l’ALENA a été conclu, il a limité le champ d’application de notre système de gestion de l’offre à ce qu’il couvrait à l’époque. Lorsque les États-Unis ont entrepris de renégocier l’ALENA, notre gestion de l’offre est devenue une cible. L’UNF a fermement défendu notre système et a mené des actions de sensibilisation auprès des fermières laitières américaines qui souffrent du système américain axé sur l’exportation. Il est clair que l’accès au marché laitier canadien ne résoudra pas les problèmes des fermiers laitiers américains, mais qu’il serait dévastateur pour les fermiers laitiers et les communautés rurales du Canada, tout en compromettant la qualité des produits laitiers pour les consommateurs canadiens.

Les États-Unis ont également pris pour cible le système de classement des céréales du Canada dans le cadre des renégociations de l’ALENA. Voir notre fiche d’information « La renégociation de l’ALENA ouvre la voie à une nouvelle attaque des États-Unis contre le cadre de classement du blé canadien« .

L’UNF s’est jointe à unedéclaration de solidarité trinationale avec les organisations populaires du Canada, des États-Unis et du Mexique pour réclamer des accords commerciaux qui soutiennent la souveraineté alimentaire, les droits des travailleurs, l’écologie et la démocratie. L’UNF est membre du Réseau pour la justice commerciale au Canada.