Region 3 | Communiqué de presse

Équité ou équité ? – MPAC Assessments Highlight Farmland Challenges

Récemment, des familles d’agriculteurs de tout l’Ontario ont reçu des avis de la SÉFM faisant état de changements spectaculaires dans les valeurs. Dans certains cas, les estimations sont doublées par rapport à 2012. La SÉFM a saisi ce que le site -Ontario (-O) met en garde depuis des années. (Voir le rapport
Perdre notre emprise : mise à jour 2015
). Les investisseurs et les grandes exploitations agricoles lourdement financées ont créé un environnement où les prix des terres ne sont pas viables.

Le site -O reconnaît les défis auxquels sont confrontées les municipalités, en particulier l’exode des terres inabordables, qui entraîne la fermeture d’écoles rurales, le sous-financement des infrastructures publiques rurales et l’affaiblissement des compétences acquises à la ferme par notre population, mais notre préoccupation immédiate est l’impact financier significatif que les nouvelles évaluations de la SÉFM auront sur les revenus des fermiers en raison de l’augmentation des impôts si les taux de l’impôt sur le revenu restent inchangés.

Nous avons envoyé une lettre demandant aux dirigeants municipaux de réduire immédiatement leurs taux d’imposition respectifs pour contrer les valeurs foncières artificiellement créées. Nous demandons également au gouvernement provincial d’ajuster immédiatement les modèles de financement des exploitations agricoles afin d’encourager la renaissance des populations agricoles en rendant les terres plus accessibles aux exploitations à plus petite échelle. Enfin, le site -O encourage ses membres à s’adresser aux responsables municipaux et à demander des taux d’imposition appropriés.

Les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont dus à l’idée erronée qu’une approche capitaliste de l’agriculture, libre de toute restriction, est dans l’intérêt de la société, alors qu’en réalité, cette approche ne sert que les intérêts de la consolidation des entreprises et leur donne encore plus de contrôle sur les aliments que nous produisons et mangeons. Les denrées alimentaires et les terres sur lesquelles elles sont produites ne sont pas, et ne devraient jamais être, un produit liquide.

Pour retrouver la souveraineté alimentaire, il faut d’abord s’assurer que les fermières ont les moyens d’acheter les terres qu’elles cultivent. Nous y parviendrons en rétablissant les liens entre les zones urbaines et rurales de l’Ontario et en instaurant de véritables règles pour mettre un terme au pillage des terres à des fins de développement des capitaux propres. Nous demandons à nos dirigeants municipaux de ne pas aggraver les difficultés auxquelles sont confrontées les petites entreprises en s’engageant immédiatement à ajuster les taux d’imposition pour tenir compte des valeurs foncières artificielles créées par l’absence de contrôle des pouvoirs publics.