LES FERMIERES, ET NON LE GOUVERNEMENT, DEVRAIENT DECIDER DE L’AVENIR DE LA CWB
Saskatoon, Sask. – Le site demande au nouveau gouvernement majoritaire de Harper de respecter les souhaits des fermières et fermiers de l’Ouest canadien en ce qui concerne l’avantage de vente à guichet unique de la Commission canadienne du blé (CCB).
» Nous avons maintenant un gouvernement conservateur majoritaire et l’une des questions qui préoccupent les fermiers céréaliers des Prairies est le statut de la vente à guichet unique pour la Commission canadienne du blé. Le gouvernement Harper nous a dit à plusieurs reprises qu’il estimait que c’était aux fermières et fermiers des Prairies de décider de cette question. Nous espérons qu’il respectera cet engagement », a déclaré Terry Boehm, président de .
« Les fermiers ont toujours élu des administrateurs favorables au guichet unique au conseil d’administration de la CCB, et lors des dernières élections au conseil d’administration à l’automne dernier, les fermiers se sont à nouveau exprimés et ont élu quatre administrateurs sur cinq qui soutenaient clairement le guichet unique. En fait, c’était presque cinq sur cinq, à l’exception de quelques votes dans un district. La majorité des fermiers s’est toujours exprimée haut et fort en faveur de la CCB et de son guichet unique pour la vente du blé et de l’orge. Ils le font parce qu’ils comprennent qu’il y va de leur propre intérêt d’obtenir les meilleurs rendements pour leurs exploitations, » poursuivait M. Boehm.
« Le soutien à la Commission dépasse les frontières politiques et les partis. Nous avons quelque chose d’unique qui est né d’une longue lutte pour que les fermiers puissent commercialiser leur grain en position de force, plutôt que d’accepter le prix offert par quelques multinationales du grain qui dominent le commerce mondial du grain. La CCB est bonne pour les fermiers et pour l’économie du Canada dans son ensemble. Si nous démantelons cette institution unique, il sera extrêmement difficile, voire impossible, de la rétablir. Espérons que l’idéologie ne l’emportera pas sur le bon sens des affaires lorsqu’il s’agira de la CCB, » a conclu M. Boehm.
La CCB commercialise plus de 20 millions de tonnes de céréales sur le marché mondial pour le compte des fermiers de l’Ouest canadien. Cela confère à nos fermières un pouvoir de marché considérable. L’année dernière, le programme de vente de la CCB a été évalué à 5,2 milliards de dollars.
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