Selon l’UNF, les fermières paient réellement pour les infrastructures
L’annonce par Cargill d’un agrandissement des emplacements de wagons à Kindersley, en Saskatchewan, est présentée comme un investissement pour les fermières. « En réalité, il s’agit d’un investissement de la part des fermières », déclare Terry Boehm, président de l’association .
« Les fermières paient ces expansions par le biais de ce qu’on appelle les fonds de développement industriel. Ces fonds sont essentiellement des surtaxes qui permettent aux chemins de fer d’augmenter le plafond des recettes et donc les taux de fret, afin de couvrir les coûts de cette infrastructure », a-t-il poursuivi.
« En fin de compte, ce sont les fermières qui paient pour tout cela, mais elles n’ont pas leur mot à dire sur la façon dont le système est structuré. C’est un excellent système pour les sociétés ferroviaires et céréalières, car elles peuvent prétendre qu’elles font quelque chose pour les fermières. Mais en fin de compte, les fermières paient pour un système qui est structuré dans l’intérêt de ces sociétés », conclut-il.
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Terry Boehm, Président : 011-43-43-59-22-75 (Vienne, Autriche)
Carla Roppel, Directrice exécutive : (306) 652-9465