Nouveau rapport de l’Union nationale des fermiers : le rétablissement des tests d’efficacité sur les suppléments non fertilisants
Saskatoon, SK – L’Union nationale des fermiers (UNF) a publié aujourd’hui un nouveau rapport : « Une méthode éprouvée et efficace : Un plaidoyer pour le rétablissement des tests d’efficacité sur les suppléments non fertilisants. » (sommaire en français). Dans ce rapport, l’UNF plaide en faveur du rétablissement de l’ancienne réglementation canadienne sur les essais d’efficacité afin de tester et de vérifier les avantages des suppléments non fertilisants.
Les compléments non fertilisants comprennent une gamme de produits biologiques et autres que les agriculteurs peuvent ajouter à leurs sols ou mettre sur leurs semences et qui peuvent renforcer la santé des sols, favoriser la croissance des plantes, augmenter les rendements ou apporter d’autres avantages. Les compléments non fertilisants comprennent un large éventail de produits tels que les inoculants microbiens, les extraits d’algues, le biochar et le thé de compost.
Les compléments non fertilisants peuvent représenter une alternative viable aux produits fertilisants coûteux et le passage à des compléments non fertilisants contribuera à l’objectif du Canada de réduire les émissions liées aux engrais de 30 % d’ici à 2030.
Toutefois, les agriculteurs se demanderont avant tout si les compléments non fertilisants fonctionnent ou non comme ils le prétendent, en offrant des avantages tels que des rendements soutenus et une meilleure santé des sols. Les tests d’efficacité sont la solution pour vérifier les affirmations des compléments non fertilisants. Les tests d’efficacité fonctionnent de la manière suivante : les gouvernements exigent des fabricants de compléments qu’ils effectuent des tests sur plusieurs années et plusieurs sites et qu’ils soumettent ces tests aux gouvernements pour qu’ils les examinent et qu’ils vérifient et certifient de manière indépendante les allégations figurant sur les étiquettes, les sites web ou les documents de marketing. À l’heure actuelle, cela n’est pas le cas.
James Hannay, analyste politique de l’UNF, a commenté le rapport en ces termes : « Les connaissances actuelles de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et l’ancien système d’essai constituent la solution la plus efficace pour les essais d’efficacité au Canada ».
Jusqu’en 2013, le Canada disposait d’un programme d’essais d’efficacité très réputé pour les compléments alimentaires autres que les engrais. L’UNF recommande de tirer parti des connaissances actuelles de l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour reconstruire le programme à moindre coût, mais avec une grande efficacité.
« L’achat et l’essai par les agriculteurs ne devraient plus être la norme pour les compléments non fertilisants. Les agriculteurs ne devraient pas supporter les coûts des tests des compléments non fertilisants, et ils ne peuvent pas non plus fournir des résultats statistiquement significatifs pour prouver leur efficacité », a déclaré M. Hannay.
Sur la base de ce rapport, l’UNF cherchera à mettre en place une coalition de groupes agricoles pour plaider en faveur du rétablissement du programme de tests d’efficacité. L’UNF cherche également à communiquer avec les décideurs politiques et les élus pour que le programme de tests d’efficacité soit inclus dans le budget 2025.
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Pour plus d’information :
James Hannay, Analyste des politiques de l’UNF, hannay@nfu.ca