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Élection 2015 – Parler d’agriculture

Au cours de cette campagne électorale fédérale, les électeurs ont la possibilité de s’entretenir avec les candidats aux élections fédérales locales au sujet de l’agriculture, de l’élevage et de l’alimentation. The défend les questions politiques clés du point de vue des fermières et fermiers familiaux. Nos positions sont proposées par les membres de base et adoptées par un processus démocratique de débat et de vote lors des conventions nationales. Les brefs résumés suivants des questions essentielles constituent des ressources pour vos conversations avec les candidats.

Pour obtenir des informations plus détaillées et des informations sur d’autres sujets, veuillez consulter le reste de notre site web. Le moyen le plus simple est de taper votre mot clé dans l’outil de « recherche » situé dans le coin supérieur droit de l’écran.

Nous avons également compilé des ressources relatives aux élections provenant d’autres organisations qui pourraient vous être utiles.

1. Prix des céréales et transport

La Commission canadienne du blé (CCB) vend du blé, du blé dur et de l’orge pour l’exportation et la consommation humaine au Canada pour le compte des fermières et leur restitue l’intégralité du produit de la vente, moins les frais de fonctionnement. Elle approvisionnait les meuniers et les transformateurs de produits alimentaires canadiens de manière équitable et fiable.

Lorsque la « Loi sur la liberté de commercialisation pour les producteurs de céréales » est entrée en vigueur, elle a immédiatement démis de leurs fonctions les huit administrateurs de la CCB élus par les fermiers, a mis fin au pouvoir de guichet unique de la Commission canadienne du blé (CCB) le 1er août 2012 et a contraint les administrateurs nommés par le gouvernement à privatiser ou à liquider les actifs de la CCB d’ici à 2017. Au printemps dernier, le gouvernement fédéral a cédé la CCB à G3, un partenariat entre la multinationale céréalière Bunge et la société d’investissement agricole saoudienne SALIC, en échange de la promesse que les nouveaux propriétaires investiraient 250 millions de dollars dans l’entreprise. LIRE LA SUITE …

2. Accords commerciaux – AECG et TPP

Le Canada a signé 12 accords commerciaux internationaux, en a conclu deux sans les signer et a entamé des négociations pour neuf autres. L’accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne et l’accord de partenariat transpacifique (TPP) sont multilatéraux (impliquent plusieurs pays) et étendus, traitant de la plupart des domaines de l’économie. Ces accords sont tous négociés en secret, et les détails ne sont rendus publics qu’une fois qu’ils sont finalisés. L’AECG n’a pas encore été ratifié et le TPP est toujours en cours de négociation.

Appelés accords commerciaux, ces pactes sont conçus pour limiter l’autorité des gouvernements nationaux sur leurs propres économies et pour étendre le champ d’action et le pouvoir des sociétés multinationales. L’agriculture est toujours un sujet de controverse dans ces négociations, car de nombreux pays estiment qu’il est essentiel de veiller à ce que leurs fermières puissent produire les denrées alimentaires nécessaires pour nourrir leurs propres populations. Souvent, la nourriture est également porteuse de valeurs culturelles importantes. Le site est membre de La Via Campesina (LVC), l’organisation internationale des petits fermiers. Au début des années 1990, LVC s’est opposé aux négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur l’agriculture, a demandé que l’agriculture et l’alimentation soient exclues des discussions et a proposé à la place son nouveau concept de « souveraineté alimentaire » comme principe directeur approprié. Aujourd’hui, la souveraineté alimentaire a été adoptée dans le monde entier, y compris par le site .
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3. Gestion de l’offre

Le système canadien de gestion de l’offre est une institution importante qui concrétise la souveraineté alimentaire. La gestion de l’offre garantit que les consommateurs canadiens peuvent se procurer le poulet, la dinde, les œufs, le lait et les produits laitiers dont ils ont besoin et que ceux-ci sont produits au Canada, évitant ainsi les pénuries et le gaspillage dus à une production excédentaire ; que les fermières qui produisent ces denrées reçoivent un prix équitable qui couvre leurs coûts de production lorsqu’elles les vendent aux transformateurs laitiers ; et que le marché canadien n’est pas déstabilisé par des importations non réglementées. La gestion de l’offre est une institution qui a permis à de nombreuses petites exploitations familiales mixtes et diversifiées de rester viables pendant la crise persistante des revenus agricoles au Canada, sans avoir besoin de subventions gouvernementales. Elle assure également un approvisionnement prévisible en produits de haute qualité aux secteurs de la transformation alimentaire et de la vente au détail au Canada, ce qui permet d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de réduire les coûts d’investissement.

Aujourd’hui, la gestion de l’offre, en particulier pour les produits laitiers, est confrontée à des défis à l’intérieur et à l’extérieur du Canada. Les pays qui produisent des excédents de lait font pression sur le Canada pour qu’il leur permette de vendre sur notre marché, afin de compenser la faiblesse insoutenable des prix de leur produit en augmentant le volume vendu. Au Canada, d’autres industries (telles que le pétrole et le gaz) demandent instamment au Canada d’utiliser la gestion de l’offre comme monnaie d’échange dans les négociations commerciales afin d’obtenir des concessions pour leurs industries. LIRE LA SUITE …