Bien que la nécessité d’une certaine forme d’assurance-récolte soit apparue dès le début de la colonisation agricole dans l’ouest du Canada, ce n’est qu’en 1939 que la loi sur l’aide à l’agriculture des Prairies a été adoptée par la Chambre des communes. La loi, introduite par l’Hon. J.G. Gardiner, a reconnu la responsabilité partielle du gouvernement fédéral dans l’ouverture à la culture de certaines zones des prairies méridionales, connues pour leur sensibilité aux périodes de sécheresse prolongées. La législation devait également permettre au Trésor fédéral d’économiser une somme importante en offrant « une alternative moins coûteuse à la poursuite d’une forme d’assurance des prix du blé ; et deuxièmement, elle était considérée comme une alternative appropriée aux paiements d’aide directe que le gouvernement fédéral estimait devoir payer en l’absence d’une telle mesure ». Le PFAA initial était « le programme le plus proche d’une assurance récolte tous risques disponible pour les producteurs des Prairies ».