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Brèves de l’UNF 2010

  • 7 juin 2010

    Losing Our Grip Comment l’achat de terres agricoles par les entreprises, l’augmentation de l’endettement agricole et le financement des intrants par l’agro-industrie menacent les exploitations familiales et la souveraineté alimentaire

    Les terres sur lesquelles sont cultivées nos denrées alimentaires appartiennent, dans une large mesure, aux citoyens locaux et aux familles qui travaillent ces terres. Ce modèle d’exploitation familiale bénéficie d’un large soutien, tant de la part des fermiers que des non-agriculteurs. Mais ce modèle est gravement menacé d’extinction.

    • 7 juin 2010

      Losing Our Grip Comment l’achat de terres agricoles par les entreprises, l’augmentation de l’endettement agricole et le financement des intrants par l’agro-industrie menacent les exploitations familiales et la souveraineté alimentaire

      Les terres sur lesquelles sont cultivées nos denrées alimentaires appartiennent, dans une large mesure, aux citoyens locaux et aux familles qui travaillent ces terres. Ce modèle d’exploitation familiale bénéficie d’un large soutien, tant de la part des fermiers que des non-agriculteurs. Mais ce modèle est gravement menacé d’extinction. Et la question va au-delà de la simple propriété foncière : il s’agit avant tout d’autonomie et de contrôle, afin de garantir que les hommes et les femmes qui produisent notre nourriture disposent de bases stables et résistantes à partir desquelles ils peuvent prendre de bonnes décisions à long terme pour leurs exploitations et pour nos systèmes alimentaires. Cette stabilité et cette réflexion à long terme peuvent conduire à des résultats environnementaux supérieurs, à des communautés plus prospères et au transfert intergénérationnel essentiel à notre modèle d’exploitation familiale. En s’efforçant de garantir l’autonomie et le contrôle, l’objectif n’est pas l' »indépendance » du fermier, mais plutôt une interdépendance saine – le fermier faisant partie intégrante de sa famille, de sa communauté, de sa région et de sa nation. Nos fermières sont des intendantes qui doivent être libres de réagir aux besoins de leurs sols, de leurs animaux, de leurs familles et de leurs voisins autant qu’aux diktats des marchés, des banquiers ou de l’agro-industrie. Si des entreprises ou de riches investisseurs prennent le contrôle de nos terres et de nos exploitations agricoles, nos systèmes alimentaires et nos écosystèmes seront gravement endommagés.

    • 23 mars 2010

      présentation à la Société des services agricoles du Manitoba

      Au cours des deux dernières années, le site a rencontré la MASC et lui a fait part de ses inquiétudes quant à la responsabilité potentielle des fermières suite à l’affaiblissement des pouvoirs réglementaires de la Commission canadienne des grains (CCG). Ces préoccupations sont d’autant plus pressantes que le gouvernement fédéral est susceptible de présenter à nouveau un projet de loi visant à modifier le mandat de la Loi sur les grains du Canada afin d’éliminer l’obligation pour la CCG de réglementer le commerce des grains dans l’intérêt des producteurs de grains. Cette modification ferait de la CCG un serviteur des sociétés céréalières et l’empêcherait de défendre les intérêts des fermières. Cela institutionnaliserait l’injustice du marché et placerait les fermières dans la même situation qu’avant l’adoption de la loi sur les céréales du Canada en 1912.

    • 22 février 2010

      réponse à la déclaration d’impact environnemental du ministère de l’agriculture des États-Unis (USDA) sur la luzerne Roundup Ready

      The () du Canada se réjouit de l’occasion qui lui est donnée de présenter ses observations dans le cadre du dossier no. APHIS-2007-0044, en particulier l’étude d’impact environnemental (EIS) publiée le 14 décembre 2009 par le ministère de l’agriculture des États-Unis.

      Le site est très préoccupé par l’EIS et s’oppose fermement à la décision de l’APHIS d’accorder un statut non réglementé à deux lignées de luzerne génétiquement modifiées (GM) ou issues du génie génétique (GE), J101 et J163, toutes deux produites par Monsanto Company et Forage Genetics International.

    • 18 février 2010

      Commentaires concernant la proposition de Santé Canada d’autoriser l’utilisation d’une enzyme dérivée d’OGM, l’asparaginase, en tant qu’additif alimentaire

      The () se réjouit de l’occasion qui lui est donnée de commenter la proposition de Santé Canada de modifier le Règlement sur les aliments et drogues. Plus précisément, Santé Canada cherche à autoriser l’utilisation de l’asparaginase dans la fabrication de certains produits alimentaires à base de pâte de blé, tels que le pain, les crackers et les biscuits, ainsi que de produits de pommes de terre coupées, notamment les frites, les produits de pommes de terre en tranches et les chips fabriquées.

    • 26 janvier 2010

      Mémoire à l’Agriculture Financial Services Corporation (AFSC) sur l’assurance-récolte en Alberta

      Bien que la nécessité d’une certaine forme d’assurance-récolte soit apparue dès le début de la colonisation agricole dans l’ouest du Canada, ce n’est qu’en 1939 que la loi sur l’aide à l’agriculture des Prairies a été adoptée par la Chambre des communes. La loi, introduite par l’Hon. J.G. Gardiner, a reconnu la responsabilité partielle du gouvernement fédéral dans l’ouverture à la culture de certaines zones des prairies méridionales, connues pour leur sensibilité aux périodes de sécheresse prolongées. La législation devait également permettre au Trésor fédéral d’économiser une somme importante en offrant « une alternative moins coûteuse à la poursuite d’une forme d’assurance des prix du blé ; et deuxièmement, elle était considérée comme une alternative appropriée aux paiements d’aide directe que le gouvernement fédéral estimait devoir payer en l’absence d’une telle mesure ». Le PFAA initial était « le programme le plus proche d’une assurance récolte tous risques disponible pour les producteurs des Prairies ».