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La géopiraterie de la prise de terre, les nouveaux biomasseurs et la capture des gènes du climat

Ce livre en trois parties « lève le rideau sur des tendances technologiques et commerciales inquiétantes qui sont déjà en train de remodeler notre monde et qui deviendront des champs de bataille cruciaux pour la société civile dans les années à venir »
Vandana Shiva, fondatrice de la Fondation de recherche pour la science, la technologie et l’écologie

La géopiraterie analyse la manière dont les gouvernements et les entreprises du Nord utilisent cyniquement les préoccupations croissantes concernant la crise écologique et climatique pour proposer des « solutions rapides » en matière de géoingénierie. Ceux-ci menacent de ravager les écosystèmes, avec des conséquences désastreuses pour les populations du Sud. Alors que les appels à une économie plus « verte » se multiplient et que les prix du pétrole grimpent en flèche, les entreprises cherchent à passer d’une énergie à base de pétrole à une énergie à base de plantes.

The New Biomassters » montre comment une économie de la biomasse basée sur l’utilisation des technologies génétiques pour reprogrammer les organismes vivants afin qu’ils se comportent comme des usines microbiennes facilitera la liquidation des écosystèmes. Il s’agit d’une attaque dévastatrice contre les peuples et les cultures du Sud, qui accélère la vague d’accaparement des terres qui se généralise en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Capturing Climate Genes » montre comment les plus grandes entreprises agroalimentaires du monde, dont Monsanto, BASF, Dupont et Syngenta, investissent des milliards de dollars dans ce qu’elles prétendent être des « cultures prêtes pour le climat » et revendiquent des brevets sur ces cultures. Loin d’aider les fermières à s’adapter au réchauffement climatique – ce que les paysans savent déjà gérer – ces cultures permettront à l’agriculture industrielle d’étendre les monocultures sur des terres actuellement cultivées par des paysans pauvres. Ces cultures ne sont pas une solution à la faim croissante, elles ne nourriront que la gloutonnerie des actionnaires des entreprises.