– Ontario
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24 septembre 2012
re.Évaluation d’Agri-relance pour la sécheresse en Ontario
Le site – Ontario a envoyé un sondage à ses membres et a reçu des réponses de fermiers de toute la province, notamment des comtés de Bruce, Elgin, Grey, Huron, Lanark, Lennox et Addington, Ottawa, Oxford et Renfrew. Ceux qui ont répondu à l’appel travaillent sur une superficie comprise entre 8 et 500 acres. Leurs cultures/activités comprennent le bœuf, le mouton, le porc, les pâturages/le foin, le blé, les céréales de printemps, le soja, l’épeautre, le maïs, les légumes variés, les fraises et l’élevage de chevaux.
Pertes/impact de la sécheresse :
- Rendement de foin de 30 à 50 % de la normale pour le bétail ou pour la vente ;
- jours de pâturage réduits de 2/3, le foin étant distribué pendant trois à quatre mois supplémentaires ;
- 75 % des fermiers pratiquent déjà l’abattage d’animaux ou prévoient de le faire ;
- perte de nouvelles semences d’orge, de luzerne, de trèfle, de foin et de pâturage ;
- le manque d’eau pour le bétail ;
- pas de produits frais sur le marché pendant trois semaines en pleine saison ;
- les baisses de rendement des cultures commerciales ont entraîné des pertes allant de 14 000 à 200 000 dollars par exploitation les baisses de rendement des cultures légumières dues à la chute des fleurs et à l’absence de pollinisation en raison des températures élevées et du manque d’humidité ;
- les apiculteurs ont dû faire face à une baisse de rendement due au manque de pollen et à une augmentation des problèmes parasitaires, notamment les acariens et les coléoptères ;
- un foin de mauvaise qualité dû au gel, aux dégâts causés par la chenille légionnaire et le charançon de la luzerne, aggravés par la sécheresse ;
- des problèmes supplémentaires de parasites et de santé chez le bétail qui mange trop près du sol.
Activités et coûts extraordinaires dus à la sécheresse :
- l’achat de foin, avec des coûts allant de 3 000 à 14 000 dollars par exploitation ;
- l’achat de céréales pour remplacer le foin, avec des coûts de 330 à 460 dollars par tonne ;
- les coûts liés à la pénurie d’eau pour les pompes, les réservoirs de stockage, le matériel d’irrigation et le carburant supplémentaire, allant de 500 à 10 000 dollars par exploitation ;
- les coûts de carburant et de machines pour récolter une très mauvaise deuxième coupe de foin, puis les coûts de la troisième coupe, pour les fermières qui ne font normalement pas de troisième coupe ;
- le coût de la plantation d’avoine pour l’ensilage dans les chaumes de blé et de céréales de printemps, puis le coût de la récolte ;
- l’achat d’ingrédients à utiliser dans les mélanges RTM, y compris WDGS, DDGS, paille ;
- le temps supplémentaire qu’exigent toutes les activités susmentionnées, ce qui signifie un rendement moindre pour le fermier et que d’autres projets ont été négligés – à titre d’exemple, un fermier a noté que l’arrosage prenait une à deux heures de plus par jour après que le puits soit tombé en panne, et que l’alimentation du bétail prenait plus de temps lorsqu’il fallait transporter le foin autour de la ferme et à partir d’autres endroits.
Impact à long terme :
sont très préoccupés par l’impact à long terme de la sécheresse. Sans soutien, les fermières sont obligées de prendre des décisions pour survivre maintenant, au lieu de prendre la meilleure décision pour l’avenir de leurs propres fermes, de leurs communautés et pour fournir de la nourriture aux citoyens de l’Ontario.
Les préoccupations exprimées dans l’enquête sont les suivantes
- les troupeaux de bovins et d’ovins sont abattus, ce qui entraîne la perte de reproducteurs ;
- l’élimination des animaux reproducteurs entraînera une diminution de la production de bœuf et d’agneau en Ontario, même si la demande d’agneau de l’Ontario est déjà supérieure à l’offre ;
- la réduction des troupeaux entraînera une perte de revenus pour les fermiers dans les années à venir ;
- la réduction des cheptels et des troupeaux entraînera la perte de terres de fauche et de pâturage et conduira à une augmentation des cultures commerciales, ce qui aura des répercussions sur l’environnement, par exemple sur l’érosion et sur l’habitat de la faune ;
- Certains fermiers ayant pris l’initiative extraordinaire de faire une troisième coupe de foin et de repousser cette coupe à la période critique, on s’inquiète de l’impact sur les champs de luzerne l’année prochaine et d’une baisse potentielle des rendements ;
- des coûts supplémentaires l’année suivante pour réensemencer le foin et les pâturages perdus en raison du surpâturage ou de récoltes supplémentaires ;
- la perte de clients sur les étals des fermes, les étals des marchés, les membres de l’agriculture soutenue par la communauté (ASC), en raison de la pénurie de produits cette saison.
Changements recommandés en matière d’assurance-récolte :
- permettre le versement d’indemnités avant la récolte pour les pertes de récoltes déterminées par l’expert, comme c’est le cas au Manitoba et en Saskatchewan ;
- la plupart des éleveurs, en particulier les petits producteurs, ne souscrivent pas d’assurance pour le foin et les pâturages
- parce que les précipitations sont très variables et qu’il est difficile d’enregistrer l’évolution des rendements par rapport à une balance à maïs au silo ;
- si ce type d’été devient plus fréquent, les moyennes à long terme diminueront, ce qui signifie que les paiements d’assurance seront de moins en moins utiles ;
- trop de suppléments ;
- Il faut tenir compte de la faible charge de neige en hiver et de l’évaporation de l’humidité à haute température dans les calculs de la sécheresse ;
- en cas de catastrophe, il devrait y avoir une couverture à 100 %, y compris des intrants, des temps de réponse plus rapides, un traitement plus rapide des paiements ;
- l’assurance récolte n’est pas une option pour les petites exploitations diversifiées qui produisent une grande variété de légumes, de cultures de plein champ, de bétail et d’autres produits ;
Remarque : plusieurs de ces recommandations soulignent la nécessité de maintenir un solide programme d’aide en cas de catastrophe/de redressement agricole au sein de l’ensemble des programmes de GRE, étant donné que d’autres GRE ne sont pas en mesure de répondre aux besoins de certains fermiers.
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