par Susan MacVittie, publié dans le Watershed Sentinel, mars/avril 2013
En mars 2011, des communautés de petits exploitants agricoles de l’ethnie maya Q’eqchi, dans le sud du Guatemala, ont été violemment expulsées par les forces de sécurité de l’État des terres qu’elles cultivaient depuis des générations. Environ 3 200 personnes issues de 14 communautés de la vallée de Polochic ont été chassées de terres sur lesquelles elles pensaient avoir le droit de vivre et de travailler. En quelques mois, des centaines d’hectares de cette vallée luxuriante de la province d’Alta Verapaz ont été plantés de canne à sucre destinée à être transformée en éthanol pour les voitures européennes. Aujourd’hui, les familles déplacées vivent au bord de la route, sans accès à un abri ou à de la nourriture.
C’est un scénario qui s’est produit au Brésil, au Mozambique et dans de nombreux autres pays en développement. Depuis 2008, lorsque les prix mondiaux des denrées alimentaires ont soudainement grimpé, on a assisté à une recrudescence des investissements fonciers par des sociétés transnationales et des investisseurs privés qui achètent ou louent de vastes étendues de terres fertiles, ainsi que les minéraux et l’eau qu’elles contiennent, déplaçant ainsi des communautés rurales viables de petites fermières.
Lisez l’article complet, qui comprend des informations sur la situation de l’accaparement des terres au Canada.