National | Communiqué de presse

L’Union Nationale des Fermiers solidaire d’Idle No More

Saskatoon :« Lesite est fier de déclarer sa solidarité avec Idle No More, qui rassemble des personnes de tout le Canada pour empêcher le gouvernement Harper de bafouer nos droits collectifs « , déclare Glenn Tait, membre du conseil d’administration national du site . « Nous voulons un meilleur Canada.

Le site demande au gouvernement fédéral de remplir son obligation constitutionnelle de consulter et d’accommoder les droits ancestraux et issus de traités, et exhorte la Couronne à respecter et à remplir les obligations de ses traités avec les Premières nations. Nous sommes tous des gens du traité.

Le site reconnaît avec gratitude le leadership des Premières nations – les premiers fermiers, pêcheurs et chasseurs de cette terre – qui ont catalysé un appel public à l’action en faveur de la justice environnementale et sociale. Le site , en solidarité avec Idle No More et ses alliés, souhaite construire une société dans laquelle nos forêts, nos eaux, nos terres et nos populations vivent et produisent en harmonie.

En réponse, Sheelah McLean, l’une des organisatrices fondatrices du mouvement Idle No More, déclare : « Nous sommes très reconnaissants du soutien de groupes tels que le site . Cette alliance est essentielle pour sensibiliser les gens à l’importance d’une terre, d’une alimentation et d’une eau saines ».

« Idle No More ne concerne pas uniquement les préoccupations des Premières nations », déclare M. Tait. « Nous partageons le même engagement à protéger nos précieuses ressources naturelles – l’eau, la terre, l’air et les personnes – aujourd’hui et pour les générations futures. Comme les Premières Nations, les fermières placent la terre au centre de leur vie, mais aucune d’entre nous ne pourra travailler, cultiver et produire si notre gouvernement abandonne son rôle de protecteur de nos terres et de notre eau. Les Canadiens ne seront pas non plus souverains si les sociétés d’investissement possèdent nos terres agricoles ».

« Le projet de loi C-45 et l’approche omnibus de la législation sont fondamentalement antidémocratiques et constituent une insulte à tous les Canadiens. Ce n’est pas un exemple de la manière d’atteindre ces objectifs », déclare M. Tait. « Il n’y a pas eu de consultation à grande échelle sur ce qui est en train d’être modifié, ni sur la nécessité ou la volonté d’apporter des changements. Les voix et les opinions diverses sont systématiquement exclues, les examens en commission minimisés et les débats étouffés. Le gouvernement Harper ne parle qu’à ceux qui sont d’accord avec sa vision du Canada.

M. Tait estime que les projets de loi C-45 et C-38, entre autres, menacent le droit des fermières à posséder les semences qu’elles plantent, cultivent et réutilisent. Les changements législatifs font qu’il est plus difficile pour les fermières de recevoir la pleine valeur de leurs céréales. Il en veut pour preuve la destruction par le gouvernement Harper du guichet unique de la Commission canadienne du blé et les modifications apportées à l’autorité, à la structure et au budget de la Commission canadienne des grains, qui ont paralysé son pouvoir de garantir un classement et un mesurage équitables.

Tait cite les négociations secrètes de Harper sur des accords commerciaux comme l’AECG et le PTP comme une autre preuve de l’exclusion du gouvernement non seulement des Premières Nations, mais aussi de tous les Canadiens des processus démocratiques. « Le gouvernement Harper est en train de céder la souveraineté du Canada à des entreprises qui n’ont d’autres racines ou d’autres engagements que le capital. Si cela se passe comme prévu, ces entités auront les coudées franches pour arracher nos lacs et nos rivières, nos minéraux, nos forêts, nos sols et nos semences, que nous soyons fermiers ou membres des Premières Nations. Nous nous unirons pour empêcher que cela ne se produise ».

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Pour plus d’informations :

Glenn Tait, Membre du conseil d’administration : (306) 892-4342 ou (306) 481-4449