L’UNF-NB s’inquiète du fait que les programmes de Cultivons l’avenir ne fonctionnent pas pour les fermières de l’Atlantique
Le programme agricole Cultivons l’avenir 2 est synonyme de changement. Le ministre fédéral de l’Agriculture, Gerry Ritz, a rencontré récemment des représentants de l’industrie agricole à Fredericton pour discuter du programme Cultivons l’avenir 2 qui sera mis en œuvre en avril 2013. Le président de au Nouveau-Brunswick ( in NB), Jean-Eudes Chiasson, est sorti de la réunion avec des sentiments mitigés.
« M. Ritz dit que tout est sur la table », explique Mme Chiasson. « C’est une bonne chose. Cela nous donne l’occasion de contribuer à l’élaboration des programmes, car jusqu’à présent, Cultivons l’avenir n’a pas fonctionné pour le Canada atlantique. Nous avons perdu notre industrie porcine et une grande partie de notre viande bovine. Il ne fonctionne pas pour les petits fermiers et dans le Canada atlantique, nous sommes en grande partie des petits fermiers. »
M. Ritz a expliqué au groupe de dirigeants agricoles qu’aucun pays industrialisé n’investit un pourcentage aussi élevé que le Canada dans les programmes de gestion des risques agricoles, précisant que 90 % du montant que le gouvernement fédéral consacre à l’agriculture va à la protection des revenus, ce qui ne laisse que 10 % pour les programmes de gestion des risques non commerciaux. « C’est peut-être vrai, répond M. Chiasson, mais d’autres pays, comme les États-Unis et l’Union européenne, investissent beaucoup d’argent dans l’aspect non commercial des choses. Ils investissent dans des technologies innovantes qui peuvent aider les fermières à s’aider elles-mêmes. »
Le site au NB estime que l’objectif de Cultivons l’avenir 2 devrait être de mieux répondre aux besoins des fermières. Les politiques actuelles prévoient de supprimer les plafonds et de permettre aux grandes exploitations d’obtenir plus facilement toutes les indemnités. Les politiques actuelles comprennent la conclusion de nouveaux accords commerciaux qui exposent les producteurs aux fluctuations des prix internationaux en raison de l’augmentation des marchés d’exportation. Les politiques actuelles ne prévoient pas de planification minutieuse des effets du changement climatique. The au NB dit que ce n’est pas une façon d’accommoder les fermières du Nouveau-Brunswick et de tout le Canada.
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Contacts :
Jean-Eudes Chiasson, au NB Président (506) 775-6033
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